Une ère numérique s’installe dans nos services publics
Imaginez un monde où chaque démarche administrative serait aussi fluide qu’une promenade dans votre parc préféré, où les files d'attente interminables et les montagnes de papier seraient de lointains souvenirs. Eh bien, cette vision, digne d'une utopie futuriste, prend forme sous nos yeux grâce à la transformation numérique des services publics français.
Au cœur de cette métamorphose, la Direction interministérielle du numérique (Dinum) tisse sa toile telle une araignée agile et précise. Cette entité, moins connue du grand public, orchestre la révolution digitale de nos administrations avec la maestria d'un chef d'orchestre. L'objectif ? Offrir aux citoyens un service public amélioré, accessible et simplifié, grâce à des outils numériques innovants. Pour les agents, il s'agit de leur faire revêtir l'armure de chevaliers du numérique, prêts à défendre l'efficacité et la pertinence de leur mission au sein de la société.
La numérisation nous avance sur un chemin bordé de défis, mais elle est aussi jonchée de promesses pour le futur. Imaginez déposer votre déclaration d'impôts en quelques clics ou inscrire vos bouts de chou à la cantine scolaire sans avoir à quitter votre canapé. Ces petits riens qui feront les grands changements du quotidien nous interpellent sur l'inéluctabilité de l'évolution numérique.
L’inclusion numérique, un phare dans la tempête de la transition
Naviguer dans le vaste océan du numérique peut s'avérer délicat, surtout quand on manque d'une boussole. C'est là que l'inclusion numérique vient éclairer la voie. Tel le phare guide le marin vers le port, l'inclusion numérique a pour vocation d'orienter et de soutenir chaque citoyen dans la transition digitale. La formation des agents publics est essentielle à cette entreprise, constituant le socle sur lequel reposera la cité du futur.
Abordée lors de l'événement Numérique en Commun 2021 à Chambéry, l'inclusion numérique n'est pas qu'une question d'accès à la technologie, c'est un engagement à doter chaque individu – agent comme usager – des compétences requises pour naviguer en toute sécurité dans la numérisation des services publics. Des cours de cybersécurité aux ateliers de dématérialisation des processus, le gouvernement jette des passerelles sur lesquelles les usagers et les agents peuvent avancer sereinement.
Dans cet esprit, des dispositifs de formation professionnelle voient le jour, tels des islands de savoir dans un archipel de compétences numériques. On peut citer l'exemple des MOOCs accessibles à tous, ou des sessions de formations continues pour les agents désireux de rehausser leur maîtrise des outils digitaux. Ces derniers, tel des artisans apprenant de nouvelles techniques, peaufinent leur art pour hisser l'administration au niveau d'un service public 2.0.
C'est une aventure humaine riche en enseignements et en opportunités qui se dessine devant nous. Comme le passage du manuscrit à l'imprimerie a révolutionné l'accès à l'information, la transition numérique transforme notre rapport aux services publics. La formation des agents publics n'est pas qu'une formalité administrative ; c'est la clé de voûte d'une administration qui aspire à la performance et à l'inclusion. Et pour ceux qui nouent avec l'idée d'une reconversion, les terres du numérique offrent des perspectives verdoyantes.
En conclusion, alors que nous assistons à la métamorphose de nos services publics, nous sommes tous invités à prendre part à cette transition. Comme le sculpteur façonne sa pièce avec patience et précision, nous avons la responsabilité collective de modeler l'avenir de nos administrations. L'inclusion numérique, la formation des agents, sont les instruments de notre orchestre. Et chaque note jouée avec soin apportera une harmonie nouvelle à notre vie citoyenne. Que l'on soit simple mélomane ou musicien aguerri, il est temps de réinventer notre symphonie administrative pour que chacun y trouve sa part de lyrisme et d'efficacité.
